Depuis quelques années, la cape est de retour dans les garde-robes, et je dois dire que j’aime bien l’idée de pouvoir avoir un vêtement modulable qu’on peut mettre sur un pull en automne ou sur une veste en hiver. J’avais envie de craquer et cela tombait bien… ma vendeuse préférée Sartorial Matters en a régulièrement dans sa boutique vintage. Eh oui, il s’agit de capes des années 60, comme quoi le vieil adage sur la mode qui est un éternel recommencement n’est que trop vrai. J’ai eu un coup de cœur pour ce modèle en velours marron. J’aime bien le style un peu classe apporté par les boutons dorés et la guipure en bordure. Elle possède une ceinture que j’utilise peu, car il est en fait plus pratique d’enlever/remettre la cape sans (au moins je suis sûre de ne pas la perdre), ou même de glisser son sac à main dessous.
Ce que j’aime aussi c’est qu’elle peut aussi bien se porter avec un jean et des bottines pour aller bosser ou aller faire ses courses, que se mettre avec une petite robe steampunk un jour de dédicace (d’ailleurs elle allait très bien avec cette tenue).
Et comme je n’avais pas envie de me contenter d’un article « regardez-moi dans mon nouveau vêtement » (qui d’ailleurs n’est pas nouveau, je me le suis offert à Noël dernier), voici un petit récapitulatif de l’histoire de la cape dans la mode :
La cape, simple pièce de tissu portée sur les vêtements existe depuis l’antiquité, je vais donc faire un bond dans le temps pour arriver au 19ème siècle, où on trouvait des capes longues aussi bien du côté des hommes que des femmes. C’était davantage un habit pratique que beau.
A l’époque victorienne, la cape devient plus jolie et parfois se raccourcit. Elle est idéale pour couvrir une robe à crinoline ou pour dissimuler son ventre de grossesse, ce qui en fait un habit très prisé des femmes.
En 1861, l’hiver anglais se fait très froid, et la cape s’agrémente de velours et de fourrure.
En 1863, un magazine de mode réputé, déclare la cape comme étant un des habits les plus fashion.
Un peu plus tard, une version intermédiaire apparait, ni courte, ni longue, elle recouvre les hanches.
À partir des années 1890, les patrons se font de plus en plus élaborés, mélangeant la cape à des formes davantage vues sur les manteaux et les vestes, avec notamment l’apparition du col montant.
Les manuels de savoir-vivre suggèrent qu’une lady doit posséder au moins trois capes. Des inspirations art nouveau s’invitent dans les créations, et le vêtement s’orne alors de fleurs, de feuilles ou d’arabesques.
En 1900, le col est encore plus montant – dog collar, en anglais.
Après 1910, la cape devient bien plus rare, les femmes préférant le port du manteau, mais elle revient dans la mode dans les années 30 (dans sa version longue pour recouvrir les robes de soirée) puis dans les années 60 (dans une version plus courte qui s’accorde mieux avec la mini de l’époque).
Informations et images issus du site http://www.fashion-era.com/index.htm