Arpeja

J’ai une grande passion pour les prairie dresses des années 70 et j’ai déjà eu l’occasion de vous présenter 3 marques assez connues :

Il y a peu, j’ai découvert Arpeja qui se décline en plusieurs collections : Young Edwardian, Young Victorian, Young Innocent et Organically Grown (un peu à part puisque proposant quant à elle des pulls et des robes en maille).

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Voici deux exemples trouvés sur Instagram, mais la marque fait aussi des mini-robes, des tuniques et autres vêtements ayant toujours un esprit un peu ancien et romantique.

Pour la petite histoire, Arpeja a été fondé en Californie dans les années 60 et a connu un beau succès durant les années 60 et 70. La collection Young Edwardian a même perduré jusqu’en 1994. Pendant 7 ans, la célèbre styliste Sue Wong y dessinera même de nombreux modèles.

Et voici mes deux robes, chacune de la collection Young Edwardian.

La première date probablement des années 60 car elle est assez courte et ces manches style Roméo et Juliette est assez typique de cette époque.

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La seconde date des années 70 et est un peu plus passe-partout, mais j’adore son empiècement fleuri. C’est un modèle assez courant qu’on trouve facilement sur les sites vintage et qui se décline en différents coloris.

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Inutile de préciser que je suis totalement fan et que j’espère trouver d’autres vêtements Arpeja à ajouter à ma collection !

La robe Candi Jones

J’avais prévu de vous faire un long article sur la marque Candi Jones, agrémenté des belles photos officielles faites lors des Imaginales… sauf que 1/ j’attends toujours les photos, elles ont dû être oubliées/supprimées/etc et que 2/ je n’ai trouvé aucune info sur cette marque !

Donc Candi Jones, c’est une marque américaine qui proposait durant les années 70 des prairie dresses dans le même style que Gunne Sax ou Laura Ashley.

La mienne vient de la boutique Etsy Elizamoonbeam et mélange dentelle écrue et petites fleurs champêtres. La ceinture en satin a dû être rajoutée plus tard, mais finalement, cela rend assez bien.

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Je trouve qu’elle fait très poupée de porcelaine, du coup j’ai ajouté un petit chapeau rond.

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Portée aux Imaginales !

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Une séance photo avec PDO

Voilà une séance photo particulière puisque j’ai posé avec une copine (et on s’est bien amusées !) et que la robe que je porte appartient à la photographe, PDO photographie.

En effet, cette photographe dispose de plusieurs décors (là on a fait simple) et d’une belle collection de robes vintage ou de costumes de scène. J’ai craqué pour cette robe à la jolie couleur entre le vieux rose et le rouge orangé. Elle m’allait d’ailleurs comme un gant ! (Je serai bien partie avec, mais je ne cours pas assez vite :p)

Pour parfaire la tenue, j’avais apporté un collier vintage qui date des années 70 et que j’adore mais qui est un peu trop « habillé » pour que je puisse le mettre souvent.

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Suite et fin de la séance photos avec Emilie. Cette fois avec une veste vintage des années 70 au col et poignets ornés de dentelle. J’adore ! Je la porte avec une simple jupe en velours achetée en friperie pour quelques euros.

Photos : Emilie Garcin

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La robe Laura Ashley

L’hiver dernier, j’ai acheté dans ma boutique préférée (Sartorial Matters, bien sûr !) cette magnifique robe des années 70 à l’allure très début de siècle. Il s’agit d’une robe Laura Ashley, marque très connue pour ses prairie dresses à l’instar de ma marque fétiche Gunne Sax.

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Laura Mountney Ashley, née en 1925, crée son entreprise d’impression sur tissus en 1953 avec l’aide de son mari. Au début, ils ne produisent que des écharpes et du linge de cuisine et tout se fait à leur domicile. Quelques années plus tard, Laura se lance dans la fabrication de tabliers. Ce n’est qu’en 1966 que les premières robes Laura Ashley voient le jour. Celles-ci sont de style ancien et rural, et Laura utilise les tissus imprimés par sa propre compagnie, souvent des adaptations modernes de motifs plus anciens.

Durant les années 70, de nombreuses boutiques Laura Ashley s’ouvrent en Angleterre, puis en Europe et aux USA.

Dans les années 80, le style devient un peu plus mainstream mais la robe à fleurs reste la marque de fabrique de Laura Ashley.

Laura meurt en 1985, laissant derrière elle une centaine de boutiques. Dans les années 90, les magasins ouverts en Amérique ferment mais la marque continue de perdurer aux Royaumes-unis.

La famille de Laura a créé en 1987 la fondation Laura Ashley qui a pour but d’aider les personnes talentueuses à mener à bien leur projet.

Et pour en revenir à ma très belle robe… Peut-être vous demandez-vous pourquoi je n’ai pas fait de photos où je la porte ? Eh bien, en fait, j’ai fait toute une séance photos avec, et cela sera l’objet de mon prochain article 😉

Une tenue pour les Imaginales

Je profite d’avoir reçu les dernières photos du photocall des Imaginales pour vous présenter une de mes tenues. Vous connaissez déjà chacune des pièces qui la composent mais ne les avez pas forcément vues portées ensemble…

Corset par Serindë (article le présentant)

Jupe par Serindë (article la présentant)

Col par Emmanuelle Nuncq (article le présentant)

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Photo par Couleurs et Clair Obscur

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La team du Chat Noir – Photo par Roanne

 

Le col en dentelle de Mademoiselle Mars

Il y a quelque temps, je suis tombée sur un super haut bustier + col, sauf qu’il était trop cher à mon goût et que le bustier risquait fort de ne pas m’aller (en plus moi ce qui m’intéressait c’était le col, j’ai assez de jolis hauts et de corsets à mettre avec). J’ai donc envoyé la photo à ma copine auteur Emmanuelle Nuncq (aussi appelé Mademoiselle Mars), qui est très douée pour la couture (elle se fait toujours des costumes d’époque de folie !) et je lui ai demandé si elle pouvait en faire une reproduction. Elle a juste eu besoin de mon tour de cou.

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Et que dire du résultat ? J’adore la dentelle qu’elle a trouvée, elle est absolument parfaite… et le col tombe magnifiquement bien, alors qu’elle a fait ça à distance. En fait l’adjectif parfait est encore trop faible, c’est encore plus beau que l’idée que je m’en faisait en lui passant commande ^^ (certes il y avait un modèle, mais les finitions sont bien plus soignées que le vêtement d’origine qui n’avait même pas d’ourlets et je trouve le motif de dentelle aussi plus beau avec ses fleurs).

Si le temps le permet (ni trop chaud, ni trop froid), je le porterai aux Imaginales 🙂

Si vous voulez voir les différentes étapes de la confection, cliquez ici !

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La cape, un peu d’histoire

Depuis quelques années, la cape est de retour dans les garde-robes, et je dois dire que j’aime bien l’idée de pouvoir avoir un vêtement modulable qu’on peut mettre sur un pull en automne ou sur une veste en hiver. J’avais envie de craquer et cela tombait bien… ma vendeuse préférée Sartorial Matters en a régulièrement dans sa boutique vintage. Eh oui, il s’agit de capes des années 60, comme quoi le vieil adage sur la mode qui est un éternel recommencement n’est que trop vrai. J’ai eu un coup de cœur pour ce modèle en velours marron. J’aime bien le style un peu classe apporté par les boutons dorés et la guipure en bordure. Elle possède une ceinture que j’utilise peu, car il est en fait plus pratique d’enlever/remettre la cape sans (au moins je suis sûre de ne pas la perdre), ou  même de glisser son sac à main dessous.

Ce que j’aime aussi c’est qu’elle peut aussi bien se porter avec un jean et des bottines pour aller bosser ou aller faire ses courses, que se mettre avec une petite robe steampunk un jour de dédicace (d’ailleurs elle allait très bien avec cette tenue).

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Et comme je n’avais pas envie de me contenter d’un article « regardez-moi dans mon nouveau vêtement » (qui d’ailleurs n’est pas nouveau, je me le suis offert à Noël dernier), voici un petit récapitulatif de l’histoire de la cape dans la mode :

La cape, simple pièce de tissu portée sur les vêtements existe depuis l’antiquité, je vais donc faire un bond dans le temps pour arriver au 19ème siècle, où on trouvait des capes longues aussi bien du côté des hommes que des femmes. C’était davantage un habit pratique que beau.

A l’époque victorienne, la cape devient plus jolie et parfois se raccourcit. Elle est idéale pour couvrir une robe à crinoline ou pour dissimuler son ventre de grossesse, ce qui en fait un habit très prisé des femmes.

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En 1861, l’hiver anglais se fait très froid, et la cape s’agrémente de velours et de fourrure.

En 1863, un magazine de mode réputé, déclare la cape comme étant un des habits les plus fashion.

Un peu plus tard, une version intermédiaire apparait, ni courte, ni longue, elle recouvre les hanches.

À partir des années 1890, les patrons se font de plus en plus élaborés, mélangeant la cape à des formes davantage vues sur les manteaux et les vestes, avec notamment l’apparition du col montant.

Les manuels de savoir-vivre suggèrent qu’une lady doit posséder au moins trois capes. Des inspirations art nouveau s’invitent dans les créations, et le vêtement s’orne alors de fleurs, de feuilles ou d’arabesques.

En 1900, le col est encore plus montant – dog collar, en anglais.

Après 1910, la cape devient bien plus rare, les femmes préférant le port du manteau, mais elle revient dans la mode dans les années 30 (dans sa version longue pour recouvrir les robes de soirée) puis dans les années 60 (dans une version plus courte qui s’accorde mieux avec la mini de l’époque).

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Informations et images issus du site http://www.fashion-era.com/index.htm